Les Cafés Cantantes
À la fin du XIXe siècle, le flamenco était déjà un art très répandu partout l’Andalousie. À Cadix, surgissent des figures telles que Dolores et Alonso del Cepillo, « el Chiclanita », « el Niño del Puerto »,et José de los Reyes, en s'affirmant des noyaux de chant tels que San Fernando, los Puertos, Chiclana, Sanlúcar et Arcos de la Frontera.
À Xérès de la Frontera, un autre point du flamenco est apparu, particulièrement dans les quartiers de San Miguel et Santiago. De grands noms sont originaires de cette ville, tels que Manuel Soto Loreto, Antonio Chacón et El Torre.
Cependant, peu de temps avant que ne surgissent ces maîtres, l'histoire du flamenco fait face à un moment clef. À la même époque, coïncident des chanteurs comme Tomás « el Nitri », Silverio Franconetti et Juan Breva. Une concurrence féroce surgit entre eux, à tel point que la première Clef en Or du Chant de l'histoire est attribuée à Tomás, qui a reçu la récompense en hommage à son art lors d'une fête. Toutes ces circonstances pourraient avoir stimulé l'esprit de Silverio Franconetti qui a décidé d'ouvrir un Café cantante (café chantant) au 4 de la rue Rosario de Séville.
Les cafés cantantes étaint des bars nocturnes, où les spectateurs prenaient des verres à la fois qu'ils profitaient du spectacle musical. Selon le chanteur Fernando de Triana, il existait déjà un café cantante in 1842 qui a été réouvert cinq années plus tard avec le nom « Los Lombardos», comme l'opéra de Verdi.
Dans le café cantante de Silvio Franconetti, il y avait un environnement très compétitif entre les chanteurs, puisque Silverio lui-même défiaient les meilleurs chanteurs en public.
Ces bars étaient à la mode et les premiers chanteurs professionnels sont apparus, qui a permis le développement de l'art flamenco.
Cependant, malgré l'impact de ces cafés sur la société, un certain secteur du genre maintient le chant parmi les anciennes minorités: « los Gordos de Alcalá », une famille originaire de Triana dont le représentant le plus important est Joaquín « el de la Paula » et « Agujetas el Viejo ».
À cette époque, triomphent sur toutes les scènes d'Espagne « Las Coquineras »,don Antonio Chacón, «La Macarrona», Francisco Lema «Fosforito el Viejo», «el Perote», «El Macaca», «El Mochuelo», «El Diana», «El Canario», Cayetano Muriel «el Niño de Cabra», «el Garrido de Jérez» où «La Rubia de las Perlas» parmi beaucoup d'autres.
Dans les années 20, une génération incomparable reprend le flambeau de cet art.
On commence déjà à entendre des noms tels que Pastora Pavón Cruz «La Niña de los Peines», Arturo et Tomás Pavón, Manuel Vallejo, «El Gloria», Manuel Torre, Juanito Mojama, «El Niño Escacena», Bernardo el de los Lobitos, Manuel Centeno, Pepe «el de la Matrona»,Juan Varea, «El Cojo de Málaga», «el Niño de Marchena», Sebastián el Pena, Manolo Caracol, Tía Anica «la Piriñaca», Tío Gregorio «el Borrico» et Juan Talega.
Un café cantante (1850). Peinture à l’huile de José Alarcón Suárez.
La Niña de los Peines (1917-1918), Julio Romero de Torres.